Destinées

ouais c'est vrai que le personage de lara est sympa, il me fait un peu penser a l'archetype de la femme (maitraise) des vampires ou autres nobliaux demoniaques qu'on peut voir dans les films ou dans la litterature horrifique

pour ce qui est d'ageha je la trouve cruche j'espere qu'elle évoluera au fur et a mesure, ce qui m'amuse c'est qu'on est a mille lieux de la vraie

et en se qui me concerne je me trouve particulierement odieux

S'il te répond oui, je te paye des fleurs !
Heureux que ton personnage te plaise, en tout cas. C'est du moins un bon début.

rien que pour voir olive offrir des fleures je vais dire OUI

Olive Fred Epousez moua

Pour faire une synthèse de tout cela, Fred est donc non seulement "particulièrement odieux" mais aussi sans aucune fierté puisqu'il l'avoue impunément et publiquement !

Lita ==> Le caractère de Zhou te semble-t-il niais également ? Parce que pour moi, certes Ageha a la médaille d'or dans la catégorie "connasse décérébrée niaise et pleurnicheuse" (et de loin) et Edge est aussi mature qu'un StarAcadémicien, mais Zhou est quand même plus évolué que tout cela... Non ?

Lara ==> La bigamie est illégale dans ce pays. Donc si tu veux te marier, tu dois choisir. Mais je n'ai aucune envie de me battre en duel contre Fred, ce pourrait être dangereux (notez que je ne précise pas pour qui) . A partir de là, on verra ce qu'on peut faire pour ta bague !

Puisse-t-il atteindre le Nirvana ou être réincarné en quelque chose qui ne croisera pas Lion.

Lara a dit vrai. *Qui a dit "pour une fois" ? ^^
Ben, disons que, dans la première version, non seulement il se faisait tuer (ainsi que sa famille d'ailleurs, me semble-t-il), d'une manière sûrement un brin sauvage et dépourvue de délicatesse ainsi que de subtilité, mais s'il n'y avait que ça, on n'en ferait pas tout un plat. En fait, il se faisait pas non plus bouffer le coeur comme Sam au début de cette nouvelle version mais disons que Lion manifesta un penchant nécrophile dont ce brave garçon (enfin, ce qu'il en restait) fit les frais... Cette partie aurait dû être interdite aux mineurs, d'ailleurs.

C'est pas faux, comme dirait l'autre.

On va attaquer Lion en justice pour "préjudice moral et psychologique sur mineurs" !!!! Niark, niark ! A nous les intérêts et dédommagements.

En fait, ce genre d'avertissements a généralement l'effet inverse.

Il y avait en effet un Murobox, Lara, mais je ne m'en serais jamais souvenu si tu n'avais pas cité son nom, grâce à ta mémoire légendaire.

Shen ==> Ah, la jeunesse veut grandir trop vite mais dans l'insouciance et l'irresponsabilité. Beau paradoxe.
Moi, j'ai bien acheté un Mortal Kombat sur Saturn interdit aux moins de 12 ou 16 ans quand j'en avais même pas 10. D'ailleurs, ça me faisait un peu peur, par moments !

J'ai jamais tellement aimé Mortal Kombat, sauf les parodies en flash et le premier film que j'ai vu il y a pas si longtemps sur Dailymotion et qui est très amusant de par sa débilité (et qui est en fait une adaptation plutôt réussie). J'ai bien essayé de voir ce que ça donnait en y jouant sur émulateur et c'est le gameplay qui m'a fait peur, si bien que j'y ai plus touché. Ca vaut pas un bon Street Fighter 3 Third Strike si tu veux mon avis, même si ça n'a jamais eu la prétention de valoir un jeu de cette trempe.

Chapitre 3 : Les Lois Du Sang

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Partie 3 : Œil Pour Œil

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- Voici mon étang adoré, déclara fièrement Jonathan. Parmi tous les endroits que je connais, celui-ci est mon préféré. Il est magnifique, n’est-ce pas ?

Lion se contenta de secouer la tête de droite à gauche, un nébuleux rictus caustique au coin des lèvres.

- Lorsque le soleil se lève, que le temps est clément, des milliers d’éclats aussi lumineux qu’éphémères caressent la surface émeraude de l’eau en permanence. Les hautes silhouettes des collines élevées sur la rive qui nous fait face nappent ce lieu d’une ambiance magique, à la limite de l’ésotérisme.

Lion entendait très bien les paroles qui lui étaient expédiées sous forme d’insultes. La description que l’autre fils de pute lui faisait de son étang débile était en fait un kaléidoscope chaotique voué à se foutre ouvertement de sa gueule. Chacun des adjectifs employés par Jonathan dissimulait une moquerie, cachait quelque chose qui avait pour but de lui rappeler que ses yeux noirs n’étaient que vulgairement vides, qu’ils n’atteindraient jamais le niveau de perfection bleutée des siens.

- Cela va peut-être vous paraître farfelu, fit le gros fils de pute en se baissant pour remplir d’eau l’un de ses seaux, mais je me promène souvent ici en me disant que je suis le seul être capable de ressentir toutes les merveilleuses ondes qui émanent de cet étang.

Cet enfoiré venait de lui laisser entendre qu’il le trouvait hideux. Lion crevait d’envie de lui démolir la tête, mais le moment propice au meurtre n’était pas encore arrivé. En gros, il allait falloir patienter jusqu’à l’installation complète de la soif de sang. Quand elle lui carboniserait la gorge et l’estomac, il s’autoriserait à faire joujou avec ce sale bâtard. Pas avant.

- Parfois, j’ai comme l’agréable impression que mon âme quitte mon enveloppe charnelle et qu’elle se met à flotter. Une fois que c’est fait, j’admire le paysage depuis le ciel. L’étendue d’eau me paraît alors plus large, plus insondable et infinie que jamais.

Lion inclina la tête et le scruta avec attention. Les maintenant intenses rayons dardés par le soleil illuminaient fabuleusement ses courts cheveux blonds. Accroupi au bord de l’eau, son sublime regard cristallin perdu dans le vague, il était la personnification du summum de l’harmonie. S’il n’avait pas estimé qu’une telle beauté méritait la mort, Lion aurait condamné Jonathan à vivre auprès de lui pour l’éternité afin de toujours l’avoir sous les yeux. Il en oublia presque toutes les pénibles injures qu’il avait essuyées durant les cinq dernières minutes.

- Je suis désolé, murmura-t-il en déposant sa main gauche sur la nuque de la personnification du summum de l’harmonie. Vraiment désolé.

Jonathan lui accorda un prodigieux regard interrogateur.

- Pourquoi donc êtes-vous désolé ?

- Je suis désolé de ne pas être capable de ressentir les mêmes émotions que toi. Tu sais, toutes les merveilleuses ondes qui émanent de cet étang, je n’y suis pas sensible.

La soif de sang ne bouillonnait pas assez ; il n’était pas encore l’heure de tuer. Cependant, tandis que Jonathan le dévisageait de ses yeux purs, il devait lutter très fort pour ne pas céder à la furieuse envie de lui enfouir la tête sous l’eau pour le noyer. Cela le démangeait, il aurait beaucoup aimé le sentir se débattre fanatiquement contre l’asphyxie. Cette sensation l’aurait fait bander comme un malade, il en était certain. En guise de consolation, il choisit de se dire que tout arrivait à point à qui savait attendre et que, de toute façon, il finirait forcément par bander comme un malade, lors de la mise à mort.

- Vous n’avez pas à être désolé. Nous avons tous une perception très différente des choses.

- C’est vrai, chuchota Lion en s’asseyant dans l’herbe fraîche, juste à côté du sale bâtard.

Dans un mutisme royal, une douce brise matinale souffla sur lui une poignée de senteurs stimulantes. Telle une petite flamme égarée dans les tréfonds de son corps, la soif de sang commençait à prendre de l’ampleur. C’était la première fois que sa perspective assassine ne l’effrayait pas. Bien au contraire, il l’attendait avec ferveur et impatience.

- Quelle est votre perception des choses ? lui demanda Jonathan.

Tout d’abord surpris par les sous-entendus humiliants et dégradants glissés sous cette question, Lion leva finalement les yeux au ciel avant d’éclater de rire.

- Ma perception des choses ? lâcha-t-il en reprenant son souffle. Je vois toujours tout en rouge. Tout le temps. Du matin au soir. Et aussi la nuit. Vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

- N’est-ce pas dérangeant ?

- J’ai fini par m’y faire…

La conversation présentait un avantage de premier choix : elle réchauffait mortellement la soif de sang. Il fallait donc à tout prix continuer sur la voie du rouge.

- Jo ? As-tu déjà entendu parler du Marquis Rouge ? s’enquit Lion. Ou d’une certaine famille Von Heidern ?

Le visage de Jonathan s’assombrit alors que celui de Lion s’illuminait. Le fils de pute baissa ses beaux yeux et se mit à cueillir nerveusement des brins d’herbe pour les tordre entre ses doigts. Pitoyable.

- On dit que la Marquis Rouge exerce sa tyrannie au nord-est, loin d’ici, dit-il d’une voix blanche. Dans nos régions, personne ne sait si c’est une légende ou une réalité. Quoiqu’il en soit, si vraiment il existe, c’est un vampire, un véritable serviteur du mal.

Flatté, Lion fut saisi d’un brûlant frisson de complaisance.

- On dit aussi qu’il est vieux, laid, qu’il a un sourire atroce, et que sa sœur est dans le même état que lui.

Vieux ? Laid ? Muni d’un sourire atroce ? Cette fois, ce fut un ardent frisson de colère qui lui bouffa les tripes. La soif de sang n’avait plus qu’à aller se faire foutre car une rage abondante l’avait remplacée et déferlait librement dans ses veines. Une rage qu’il ne pouvait pas se permettre de décevoir. Il allait buter cet enculé, là, maintenant, et tout de suite. Il jeta un coup d’œil déchaîné aux alentours, remarqua un énorme saule pleureur très touffu sur sa droite. Il attrapa Jonathan par le poignet et le traîna d’un pas rapide jusque sous les branches de l’arbre, sans l’ombre d’une explication.

- Où est-ce que vous m’emmenez ? s’inquiéta Jonathan en le suivant à l’intérieur du manteau verdoyant composé de longs branchages filiformes et entrelacés.

- Dans les profondeurs de la terre, grommela Lion. J’ai quelque chose à te montrer, tu ne vas pas en croire tes yeux.

Ils se retrouvèrent au centre d’une sphère turquoise. La lumière, filtrée par le dense feuillage qui les enveloppait, ne parvenait pas à s’immiscer en ce lieu. Elle n’était ici qu’une spectatrice hâlée, muette, presque absente. La pénombre et le silence étaient les souverains incontestés de ce dôme moite, ce qui plut à Lion. En outre, l’odeur à la fois légère, boisée et fétide qui emplissait l’atmosphère mouillée était exécrablement succulente. Une tombe bellissime pour le plus beau des hommes.

- Cet endroit me donne la chair de poule, frissonna Jonathan.

Le regard ténébreux et le regard limpide se croisèrent. Plus sombres qu’à l’accoutumée, les diamants aquatiques de l’enculé déchiraient néanmoins à merveille la semi-obscurité. Ces yeux embrasaient les sens de Lion avec une sauvagerie sournoise et indomptable ; il s’enflamma, lâcha un grognement rauque, fronça les sourcils et contracta tous ses muscles. Il lui fallait tuer.

- Crève ! brailla-t-il en envoyant brutalement son poing métallique en plein milieu du front de Jonathan.

Son propre rugissement résonna à ses oreilles comme le plus mélodieux des vrombissements. Il aurait adoré être à la place du sale fils de pute et avoir la chance de connaître, au moins une fois, la douleur octroyée par un coup de poing d’un mec comme lui. Quand il se frappait lui-même, l’impression n’était pas assez objective.

- Je vais devenir plus beau que toi ! gueula-t-il. Je vais te faire crever ! Et je deviendrai le plus parfait !

Le choc avait expédié Jonathan au sol. Lion le saisit par les épaules, le remit debout et jeta sa tête contre le tronc géant du saule pleureur. La collision émit un son creux, étouffé, ainsi que plusieurs éclaboussures noirâtres qui allèrent violer l’écorce rugueuse.

- Pourquoi ? pleurnicha Jonathan, roulé en boule et tenant son crâne ouvert entre ses mains.

Lion se débarrassa à la hâte de son fouet et de ses gantelets, lui asséna un coup de talon dans les côtes pour le retourner sur le dos, s’assit sur son ventre et déposa un pied de chaque côté de sa tête.

- Ce qui va suivre n’est pas quelque chose que je vais te faire, expliqua-t-il chaudement. C’est quelque chose que nous allons faire tous les deux, en osmose l’un avec l’autre. Je crois qu’il n’est pas prétentieux de dire que le monde est trop petit pour assumer nos deux magnifiques présences. L’un de nous doit mourir pour laisser l’autre s’épanouir pleinement, et j’ai décidé de te décerner le meilleur rôle. Tu vas souffrir, je te préviens.

A l’aide de l’index et du pouce de sa main droite, Lion écarquilla la paupière gauche et sautillante de Jonathan. Avec les deux mêmes doigts de son autre main, il entreprit d’ôter le sublime œil de son orbite. Les supplications hurlantes du futur ancien plus bel homme de la planète débutèrent avant l’opération.

- Bonne nuit, Jo ! ricana Lion à travers les lamentations stridentes.

La sensation était visqueuse et glissante, il avait du mal à trouver une prise correcte. De plus, le gros fils de pute se débattait comme un putain d’enculé et essayait par tous les moyens de clore sa paupière, ce qui n’arrangeait pas vraiment les choses. La manœuvre s’annonçait très difficile. Pour le moment, ses doigts ne faisaient rien de plus que du patinage. Toutefois, avec un peu de persévérance, il finirait par en venir à bout, c’était évident.

- Reste tranquille deux minutes ! ordonna-t-il.

Bien entendu, le brailleur ne l’écouta pas, et il dut se battre comme un forcené pour parvenir à ses fins. Il pensa au Marquis Rouge. Si cet homme majestueux avait un quelconque rapport avec lui, il se devait de réussir, d’arracher les deux yeux de Jonathan. Dans une situation pareille, le Marquis Rouge n’aurait certainement pas échoué, lui.

- Donne tes yeux au Marquis Rouge, Jonathan ! s’exclama-t-il, la bave aux lèvres. Donne-lui tes yeux !

En proie à une transe euphorique écumeuse et tremblotante, Lion s’acharna si fort que ses doigts parvinrent à se glisser entre la paupière et le globe oculaire de Jonathan. Il tenait enfin son butin. Victorieux, il dénicha l’œil de sa cachette d’un geste brusque en poussant un hurlement tapageur qui recouvrit aisément ceux de sa victime.

- Je l’ai ! s’écria-t-il en levant les bras au ciel. Je le tiens !

Dégoulinant de sueur, il abandonna son trophée sanguinolent et s’attaqua au second œil. Celui-ci fit preuve d’une docilité déconcertante, il vint se loger entre ses doigts rouges et frénétiques sans opposer aucune résistance. Il le happa de la même façon qu’il avait happé le premier et s’en débarrassa aussi rapidement.

- Ca y est ! Je suis le plus bel homme du monde ! Je suis la perfection !

Peu à peu, tout redevint paisible et quasi-silencieux. Seuls murmuraient des soupirs chauds et des gémissements aigus. Comme il l’avait prédit un peu plus tôt, Lion bandait comme un malade et allait avoir besoin de se branler. Mais cela pouvait attendre. Il préféra d’abord se lancer dans la contemplation de son œuvre. Le fils de pute ne ressemblait plus à un être humain. Ses orbites creuses étaient habitées par le néant, avaient les courbes et la couleur de roses. D’exquises roses rouges. Les deux fleurs divines déversaient des larmes sanguines sur la totalité de son visage déformé.

- J’ai… J’ai très mal, hoqueta Jonathan d’une voix minuscule. J’ai mal… Et pourquoi… Pourquoi est-ce que je ne vois plus rien ?

Sans quitter sa sculpture des yeux, Lion défit sa ceinture, déboutonna sa chemise et ouvrit son pantalon. Tout en commençant à se satisfaire, il constata que ses fesses n’étaient pas sèches et qu’un puissant parfum acide avait envahi l’air. Le porteur des deux plus belles roses rouges lui avait pissé dessus. L’odeur de la peur, de la terreur qu’il avait réussi à infliger à sa proie agonisante s’engouffrait flatteusement dans ses narines afin de lui démontrer que sa perfection était désormais inégalée. Avec cette idée en tête, l’orgasme, à la hauteur de l’acte qu’il venait d’accomplir, ne tarda pas à s’emparer de lui.

- Je ne vois plus rien…

- Jo ? souffla Lion. Je suis amoureux de moi…

Après avoir joui, il se pencha au-dessus de Jonathan, logea ses crocs dans l’une de ses veines jugulaires et accueillit généreusement le sang qui coula à flots dans sa gorge parfaitement torride.

Dans cette version, j'ai préféré remplacer l'acte semi-nécrophile par un vague paragraphe masturbatoire de complaisance sadique.

Pourquoi ?

Tout simplement parce que lors de la première version de ma fic, j'avais décidé d'inclure cette scène de sexe avec un cadavre uniquement dans le but de choquer. Depuis, j'ai mûri (ouais, ça arrive à tout le monde), et j'ai donc décidé de la zapper car concrètement, elle n'apporte rien au personnage de Lion. Ici, Lion est l'âme d'un vampire narcissique et romantique (je sais pas si c'est le mot le plus adapté mais je pense que tout le monde voit ce que je veux dire) enfermée dans le corps d'une bête sauvage, hystérique et carrément vulgaire. Le rendre nécrophile aurait été too much, je pense. Il est déjà assez bien dérangé comme ça...

En gros, il y aura peut-être de la nécrophilie dans cette fic, mais ça ne concernera sans doute pas ce personnage, qui n'a rien d'un nécrophile.

Du coup, je sais plus laquelle des deux versions de cette scène est la plus épouvantable. Peut-être celle là quand même. C'est sage d'avoir retiré la nécrophilie et d'avoir écourté le passage masturbatoire. Le chapitre se passe aisément d'eux finalement.

Citation :

En gros, il y aura peut-être de la nécrophilie dans cette fic

Tu nous rassure...

Enfin, pauvre Jo (quel surnom ridicule quand même, sûrement donné par Lion pour atténuer son sentiment d'infériorité), on récitera un sutra pour lui.