Parodie Lion's Fic, the revenge of the return

Ahah, bein, vous ne pensiez tout de même pas que j'allais laisser Lion recommencer une nouvelle histoire sans vous assommer à mon tour d'une parodie lourdesque et pastichieuse ! Bieeen loin de vous cette idée, j'espère !!
Petits gourmands.

Chapitre 1 : Bienvenue au Seizième Siècle !

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Partie 1 : Un matin pas comme les autres...

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Anussim ne peina pas à ouvrir les yeux, ce fut sa bouche qui lui posa problème. Il sentit comme un poids qui lui encombrait la gorge et le gênait dans sa respiration. Puis son esprit s'éclairçit, les vaporeux relents d'alccol se dissolvèrent totalement de son sang, et il entreprit d'ôter le godemiché rose fluo à paillettes qui trônait en sa bouche (qu'il, à force d'exercices, avait grosse). C'était un Leader Price, ce qui expliquait le goût infâme qu'il laissa sur ses papilles. Après ces révélations (qui, pour sûr, resteront dans les annales !), il remarqua que la surface sur laquelle était entreposé son corps juvénile et encore bien peu développé (comparé à l'auteur de cette fic, par exemple) était faite de pierres dures et froides. Il était effroyablement courbaturé et avait un mal d'Anus à se situer dans l'espace surdimentionnel.

-Où suis-je, où vais-je, où courge, dans quelle étagère ? Ne serait-ce point là la célèbre ferme de Monsieur Ingalls et ses charmantes filles ?

Tu l'as dit, bouffi, à ceci près qu'il n'y avait aucune charmante fille, ni aucun cul-terreux qui s'amusait à couper du bois. Par contre, un troupeau de bestioles sommeillait à quelques mètres de lui. A cause de l'obscurité, il ne parvenait cependant pas à déterminer leur race. Des moutons, des veaux, des Predators, des vélociraptors ou encore King Kong, qui sait. Il pensa que l'odeur nauséabonde émanait de la paille, omniprésente dans la pièce, mais il dû bien vite se rendre à l'évidence qu'il avait tout simplement chié dans son froc. La Karloff, non seulement c'est pas bon, mais en plus après on se retrouve en Monsieur Merdocul et Godanslagorge.

Toi, ô onirique et mirobolant lecteur qui lit assidûment (ou pas) ces quelques lignes (en commencant à douter sérieusement de l'interêt de cette parodie, JE te l'accorde...car oui, JE t'écris en lettres minuscules, tandis que MOI, JE suis en majuscules), tu te demandes, si tu en as la présence d'esprit (ce dont JE ne doute pas un seul instant) : "Mais est-il vraiment seul ? Serait-ce raisonnable ?? Et ces formes indistictes, que j'entraperçois dans les ombrageuses ténébres obscures et sombres, ne serait-ce point trois autres larbins, étalés et coulant tels des camemberts Président, et ronflant tels des moissonneuses-batteuses ?" Eh bien, lecteur, tu as le chic pour réléver de suite les détails que je prévoyais garder pour plus tard.

-Beeeeuh je sais pas quoi faire et en plus, je crois que j'ai perdu mon pucelage en route ! Geigna Nunus.

Tu as bien de la chance, personnage, cela n'est pas donné à tout le monde. Toutefois, un tonitruant baillement résonna, et le coeur du jeune garçon fit un gigantesque bond dans sa poitrine, remonta dans sa gorge et finalement, fut éructé de sa bouche pour finir sur le sol. Si j'étais mué d'une cruauté d'âme sans borne, le garçon serait mort à l'instant. Mais voyons les choses en face, c'est MA fic, et j'y fait donc ce qui me chante. Va te brosser, détracteur de réalisme. De peur d'être découvert, cependant (comme si c'était pas déjà fait), Anussim tomba sur le dos pour faire le mort, les quatres papattes en l'air, tout comme l'avait fait Youki, son bon chienchien, la dernière fois qu'il s'était pris un Headshot.

-Bordel à bites de sac à verges ! J'ai connu de meilleures nuits ! Tonna le nonchalant junhomme bailleur, en se levant.

Tout en refourrant dans sa gorge l'objet qui avait anciennement jailli de ses entrailles, Anussim entrouvrit les yeux pour contempler le pestacle. L'homme qui s'était levé était relativement jeune, n'était ni beau, ni laid, grand, mince, détestable, éxécrable, repoussant, horrible, ignoble. Un rejeté de la société, immigré clandestin d'un monde inconnu. Cela ne l'empêcha en aucun cas, cependant, de pousser un long soupir de contentement, de se gratter les fesses, les glandes testiculaires sous-penniennes, les bras, les jambes, le ventre, et la tête, alouette, et de tenter de réveiller les deux jeunes filles (charmantes ? A toi de le décider, lecteur !) en grommelant.

-Leona ! Lara ! Get up, now ! Y avait plus de Banco, alors j'ai acheté du Nesquick !

Sans succès. Loin d'être un professionnel, finalement, le bonhomme. Il se releva donc lentement et entreprit de parcourir du regard la bâtisse en son intégralité, les cheveux gras et l'oeil...comme les cheveux. Ouais, gras. Ou même morne, si tu préfères. A votre guise, messieurs-dames. Et là, ce fut le drame, ce qui devait arriver arriva...le grand dadais ne remarqua pas Anussim, il retourna se coucher, et l'histoire s'acheva.
[...]
Avoue, tu as eu peur, hein. Non, non, il remarqua bel et bien le jeune garçon. Au fait, une poutre un peu trop moisie s'était détachée du toit, et vint se loger en plein dans la gueule du pauvre enfant. Ainsi, celui-ci, voyant des étoiles tournoyer autour de sa tête, souleva tant bien que mal l'objet de sa douleur et la renversa sur le côté en couinant (oui oui, vous avez bien compris, Nunus couine, à ses heures). Le visage de l'autre gaillard se fendit d'un rictus à la vue de sa découverte. Ouais, carrément. Si.

-Qu'est ce qu'un jeune et bel enfant comme toi fait dans une bergerie comme celle-ci ? s'enquit le découvrateur.

Anussim sentit des mains se poser sur lui. Des mains douces, expertes. Tous leurs gestes était précalculés, mesurés au millimètre. Un indicible sentiment de plaisir, de jubilation naquit en l'être de Nunus. Il ouvrit brutalement les yeux et...se mit à vibrer. Oui, vous l'avez compris ! Il vibra, vibra, de tout son être, de toute son âme ! Oui, il vibra, vibra, vibra encore, vibra toujours, vibra par-çi, vibra par-là, vibra à gauche, vibra à droite, et ceci de plus en plus fort, de plus en plus puissamment. Oh, qu'elle était délicieuse, cette sensation ! Incapable de continuer ainsi, il porta la main à son coeur, sous l'oeil ô combien surpris de l'autre jeune homme-mais-un-peu-moins-jeune-que-lui-quand-même, et...ne sentit rien, là où il devait sentir d'intenses battements chaleureux. Et toujours il vibrait. Puis, un horrible doute lui traversa l'esprit. Il pivota la tête vers la droite, et...la terrible révélation fusilla ses yeux (n'ayez crainte, c'est une expression). Il tourna à nouveau la tête vers l'honorable inconnu et lui dit, en prenant un air faussement détaché :

-Pardon, je me suis gourré, je me suis foutu un God rose à paillettes à la place du coeur. Promis, je règle ca, et je suis à toi !!

Ainsi donc, le jeune et inattentif Anussim vomit à nouveau, éjectant le god hors de son poitrail. Toute vibration cessante, il pu calmement ré-insérer son coeur en son intérieur. Puis il se retourna lentement vers l'illustre ténébreux, l'air beaucoup plus craintif.

-Pitié, m'faites pas d'mal...

Bien entendu (et à tous les coups, ç'aurait été pareil), sa voix se fit suraigüe, pleurnicharde, fiote et j'en passe des vertes et des pas mûres. La sainte et noble ferveur paladine qui commandait ses faits et gestes s'évapora d'un coup, et il se mit à chialer autant que Paris Hilton dès qu'elle a su qu'elle passerait deux jours en prison.

-J'vous en supplieeee, don't kill meeee ! Je ne suis qu'un gamin braillard et peureux (et peu athlétique, en plus de cela), je ne sais pas du tout où je suis et tout c'que je veux, c'est rentrer chez wam...je ferai tout ce que vous voudrez, point d'effusions de sang !!

Le regard amusé de l'inconnu changeau subitement, et se mua en un autre plus sceptique et interrogateur.

-Point d'effusions de sang, hein ? Qu'est ce que ca veut dire ?!

-Pitance, pitance, n'accomplissez cet acte !

-Non non non !! Mais...j'veux dire, l'expression "Point d'effusions de sang"...ca veut dire quoi ?...

-Oh. Eh bien...cela veut dire que je vous demande de ne pas me blesser. Ni de me tuer, tant qu'à faire, hein !

-Ah. D'accord, je vois.

*Un ange passe.*

-Hem...dis-moi, petit gamin braillard, donc, j'ai bel et bien entendu "je ferai tout ce que vous voudez", c'est bien cela ?

-Ah oui, donc ca, ca veut dire qu...

-Je sais très bien ce que ca veut dire, merci !!!!

L'air de l'hominoïde inconnu se fit à nouveau perfide et sarcastique.

-Huhu, il y a en effet quelque chose que je pourrais te demander...

Anussim, qui produisait actuellement deux litres de sueur à la seconde, secoua vivement la caboche.

-Heuuu...oui, bien entendu, de quoi s'agit-il ?

-Hahaha...n'aie crainte, gent damoiseux, rien qui puisse provoquer une quelconque...effusion de sang, donc...

-Oh.

-Mais je vais tout d'abord me présenter. Tu dois me connaitre, qui plus est. Mon blaze est...Lion-Rafale. Mais tu dois prononcer LAÏONNE-WAFAAAALE !!!

Et toi, lecteur, tu sais pertinemment qu'en effet, le jeune Anussim connait plutôt assez un peu un tantinet bien le jeune (mais moins) Lion (JE vous épargnerais le Rafale). Il sauta dans ses bras et le serra fort, fort, ô qu'il le serrait fort.

-Lion, Lion, Laïonne, Micky, oh que je suis heureux de te...

Lion plaqua doucereusement sa main droite contre sa bouche pour l'empêcher de finir son épique monologue (c'est dommage, une si belle déclaration...il y en a qui n'ont pas de coeur).

-Oyez ma requête, noble tocard ! Je ne passerai pas par quatre chemins. Ni par trois, remarque. D'autant plus que les cing non plus. Encore moins par deux chemins. Et encore, ne parlons même pas des six chemins. Ceux qui passent par sept chemins me font bien rire, je te l'accorde. Et encore, ce n'est même pas pire que ceux qui en empruntent huit. Le summum, c'est tout de même les bouffons royaux qui se permettent de passer par neuf chemins ! Encore heureux que les dix chemins ne soient explorés que rarement. Je ne te...

-Ecrase !!

Lion toussota, gêné. Puis il repris du courage et continua bravement.

-Ouais en clair, je ne sais pas ce qu'il y a dehors. Ca pourrait être dangereux, il pourrait y avoir des T-Rex, des ornythorinques, des Flippers les Dauphins ou même des gens de la ZUP qui tournent des films bizarres. Je veux donc que t'aille voir ce qu'il en est et que tu reviennes une fois le territoire hostile exploré. Allez, maintenant, dégage minus, tu me pompes l'air.

Et Minus se fit botter l'arrière train par son Cortex, donc. Il fonca en quatrième vitesse, glapissant, mais se prit les pieds dans les jeunes femmes. Celle-ci, réveillées et de mauvais poil (poil de ce que vous voudrez, donc) le tabassèrent et le jetèrent dehors. On peut être pressé ET gentleman, bigre. Lion, amusé, pris une cigarette dans son paquet. Magistral. Un homme avec moins d'expérience y eût laissé sa vie. Puis il s'asseya, l'alluma, et commenta la scène.

-Quel trublion, ce Nunus, tout de même.

Maintenant que la porte était ouverte, il pouvait à loisir, lui, ce gros fainéant, en profiter pour contempler à loisir la construction dans laquelle lui et ses escl...femmes se trouvaient. On aurait dit une ancienne bâtisse datant du Moyen-Âge, telles qu'on en voyait dans les livres d'histoires, quand monsieur fréquentait encore les bâtiments scolaires. Les bestioles, quant à elle, étaient bien des moutons. Rien de bien bandant, en somme. L'idée qu'ils pouvaient très bien se trouver au 30ème siècle après le Grand Hippie Barbu et Pacifiste lui traversa l'esprit, mais elle lui paru bien saugrenue pour être réaliste. Un peu comme l'amour réciproque, quoi. (L'AUTEUR tient à signaler que cette remarque n'est en aucun cas personnelle.)

Son regard s'arrêta sur son sac de billes. Il alla le ramasser (et il prit son bonnet, mais ce détail est plus accessoire), puis retourna s'asseoir pour y jouer, tout seul, tel le marginal misanthrope qu'il était. Il avait gagné les 3/4 de ses billes en battant à plates coutures d'importins ingénus qui avaient cru pouvoir le vaincre, lui, le roi de la pichenette. Il admira quelques minutes sa collection, qui comportait même des billes dorées et argentées ultra-rares, avec des joyaux incrustés. Et tout. Puis il entreprit de refermer la porte, car sa maman lui avait recommandé de ne jamais rester trop longtemps au froid pour ne pas attraper une vilaine maladie. Il pensa à Anussim, tout seul, alone, dans le froid, et pensa que sa génitrice lui avait également fait la recommandation.

-Pour ignorer ainsi les ordres de sa mère, ce gamin doit être vraiment dévergondé. Belle jeunesse. Comme si j'aurais été capable de lui faire du mal...moi, si candide et innocent...

Excusez-le...

C'est vraiment très réussi, l'auteur de la fic originale te félicite !

Beaucoup de passages m'ont fait rire, mais j'ai failli atteindre les larmes quand Nunus se met à vibrer et quand mes deux esclaves le tabassent. Le coup du sac de billes et de la poutre qui se casse la gueule étaient trop bons, eux aussi.

Continue je suis fan !

Je suis assez d'accord avec Laïonne Wafale sur ce coup la.

Ahaha, rien que deux commentaires comme ca, ca me fait vachement plaisir. Surtout que je ne pensais pas y arriver, à dire vrai. Mais puisque c'est le cas, mon courage a regonflé, et je tenterai de vous poster le prochain épisode avant mon départ !

bah en fin de compte tu t'es amelioré aussi edge perso j'aime beaucoup les petites aparté que tu prend avec le lecteur et le vocabulaire employé est lui aussi tres efficace enfin bon voila quoi

Chapitre 1 : Bienvenue au Seizième Siècle !

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Partie 2 : Des Armes Sacrées

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Lecteur, tu as bien du courage d'entâmer à nouveau ces lignes. Surtout que je n'ai absolument rien modifié dans la lettre. "Mais pourquoi ?" te demandes-tu. Eh bien, moi de te répondre que même si les personnages et situations sont dotés d'une connerie affligeante, la trame principale n'en reste pas moins la même. Eh ouais, eh ouais !! Non, je ne suis pas flemmard ! Ne m'accuse pas à tort ! Et ta soeur, elle apprend à nager pour faire les trottoirs à Venise ? Foutez-moi la paix, que Diable ! C'est MA fic, j'y fais ce qu'il me plait. C'est un putain de pastiche. Quoi ? Un dernier argument pour plaider en ma faveur ? Eh bien...la recopie de cette lettre à l'original...est une figure de style. Voilà !
Ce qui va suivre est une putain de figure de style.

"Ageha, Samcore, c’est le cœur lourd et l’âme en peine que je vous annonce que vous n’êtes plus chez vous. Vous vous trouvez au seizième siècle, où la sempiternelle bataille opposant le bien au mal va enfin connaître son ultime épisode. Les rôles que vous aurez à jouer lors de ce dernier combat sont cruciaux.

La route que vous allez emprunter pour rejoindre la majestueuse cathédrale abandonnée au nord-est de l’Europe sera longue et parsemée de dangers, de sang et de larmes. Mais c’est dans ce lieu à la fois saint et maudit que vous aurez une chance de faire triompher le côté clair en y abattant le dernier de vos ennemis. L’issue de cet affrontement déterminera le sort de l’humanité, alors ne faiblissez pas. Si vous échouez, le monde appartiendra aux ténèbres, pour l’éternité.

Les armes sacrées que je vais vous remettre en gage de mon admiration et de ma reconnaissance pour vous empliront vos cœurs de valeurs saines et positives telles que le courage, la fierté, et le sens de la justice. Elles vous confèreront par la même occasion certains pouvoirs que vous allez devoir apprendre à maîtriser au fil du temps. Ils s’avèreront vitaux et indispensables. Emparez-vous d’elles et brandissez-les face aux âmes déchues et dévorantes qui vous feront face. Sans elles, vous seriez incapables de remplir la lourde mission que je vous confie.

Vous n’êtes pas seuls. Très bientôt, vous croiserez le chemin d’un certain nombre d’alliés. D’une certaine façon, vous les connaissez déjà. Sachez qu’ils sont apparus ici en même temps que vous, dans des conditions similaires, et que leur but est par conséquent le même que le vôtre. Il faut impérativement que vous leur fassiez pleinement confiance, et qu’il en soit de même pour eux, afin que l’entraide que vous vous apporterez puisse se révéler fructueuse. Vos intérêts sont communs, ne l’oubliez jamais.

Je vous contacterai à nouveau quand la nécessité s’en fera ressentir. Soyez forts. » (Lion-Rafale, Mardi 24 juillet 2007, 3h22 AM)

Avoue qu'elle est trop classe, ma figure de style.

-Ahahah, c'est surement tonton Gérard et tata Monique qui me font une blague, s'écria Samcore en sortant du shit Marocain et en se les roulant avec la lettre.

Talimmm s'effondra à genoux. Car oui, son véritable pseudo sur le forum était Talimmm, et pas Ageha. N'écoutez pas l'auteur de la fic original, ce n'est qu'un ignorant. Un témoin de Jéhova, si vous préférez. Mais revenons-en à Talimmm. Aaaah Talimmm...qu'elle avait l'air niaise et ringarde, là, à se retenir de sangloter. Elle aurait bien voulu, d'ailleurs, se faire des réfléxions sur la mort et le désespoir. Mais, permettez-moi d'avancer que quiconque n'a jamais été coursé par une tribu de pinguins hippies homosexuels ne connait pas le sens du mot "désespoir".

-Ce n'est pas une blague. Si ils avaient voulu te faire un blague, ils t'auraient raconté l'histoire de Toto qui va aux toilettes, malgré le fait qu'on ne sait pas ce qui s'est passé ensuite, vu qu'il a fermé la porte.

Elle fit trois séries de quarante pompes, cent abdos et quelques lombaires, puis colla son visage dégoulinant de sueur grasse contre les mains de Samcore. Comme ca, non seulement il arrêterait de faire ses cent pas énervants, mais en plus il ne pourrait plus aussi facilement lui coller une beigne. Pas comme dans la fic originale. Pas conne, la nana. Merci qui ?

-Mais t'es complétement fofolle dans ta têtête ???!! Tu sais ce que tu insinues, au moins ?!

-Bien sûr ! Ce n'est pas une blague ! Comme dans la version précédente des Destinées Oubliées, tu te souviens ? Mais l'auteur a voulu faire un remake, et nos places initiales ont été modifiées.

-Quel clampin.

-Oui, d'ailleurs je commence à regretter. Je préférais mille fois Edge, si parfait et si charmant, et ses ô combien sublimes et délicieuses promesses (et puis, quel jeu de langue !!) à toi, si braillard et entêté.

Et là, Sam s'énerva. Comment cette mijorée avait-elle eu le courage de lui avouer qu'elle préférait un autre à lui ?! C'en fut trop. Ecumant de colère, tel le Zidane qui sommeillait en lui, il vit en Talimmm le Materazzi démoniaque. Il fit un bon en arrière, chargea et SHPAAAANG, lui asséna un monumental coup de boule, qui tua la jeune fille sur le coup. Oui, elle mourut. Mais là, maintenant, elle va mieux, donc JE (ahah, j'avais presque oublié les majuscules) peux continuer l'histoire. Bref, elle s'interrogea silencieusement sur ce violent geste. Un arbitre eut été-là, un carton rouge aurait été sorti, n'en déplaise aux pauvres supporters français.

-Nan mais faut arrêter, là. T'es complétement out, ma pauvre fille ! vociférait Samcore. La machine à voyager dans le temps de H.G. Wells, tu sais, c'en est resté au stade de simple roman ! Ca n'a jamais existé ! Si tu dis ca car tu as vu l'adaptation télévisuelle, alors permet de te dire que non seulement elle était pas terrible, mais qu'en plus, ca se voyait tout de suite que c'était du toc !

En attendant qu'il ait fini, Talimmm se dorait la pilule sur une chaise longue. Chacun ses hobbies.

-Je suis certain, continua Samcore, que c'est une grosse blague. Peut-être n'était-ce pas tata et tonton. En ce cas...c'est un complot !!! Mais oui, c'est bien sûr ! Depuis le début, ils savaient tout de moi ! Ils ont mon adresse mail, mon adresse MSN et mon compte Meetic ! Ils sont partout, dans ma maison, dans ma télé, dans mes chiottes, dans mon lit, là où je vais, toujours ils sont ! Ils s'habillent en Dior, en Gucci, en Prada, et même qu'ils ont des Rayban ! Pire encore, ils mangent des Chips, ils aiment les Chips, ils ont vu tous les épisodes de Derrick sans mourir, ils ont leur bac, ils regardent l'Île de la Tentation, ils ont voté à Gauche, ils ont une Webcam, ils ont effacé mes parties de Soul Calibur 3, ils ont volé mes frites à Macdo, et surtout ils savent que ma copine suce pour un Pimousse, voire un bonbon LIDDLE !!! C'est un complot judéo-maçonnique paranoïaque qui veut ma moooort !!!!!!

Talimmm aurait aimé lui nier cela, mais elle n'en eu pas le courage, car voyons les choses en face, Sam est içi un peu émo, voyez. Un peu comme Bill de Tokio Hotel. Lui affirmer qu'il avait tort lui aurait confirmé qu'il n'était qu'un pauvre petit être incompris, et le malheureux aurait fini par se suicider, après avoir accompli moult scarifications et avoir écrit des poèmes de désespoir sur son skaïblogue. Pourtant, et elle le savait, il avait tort, tort, TORT, et c'est elle qui avait raison, car elle, elle est parfaite.

-Non, ce n'est pas chez nous, ici...

-Aaaah les salauds, et en plus ils sont très forts, fit le garçon sans véritablement faire attention.

-Tu pourrais véritablement faire attention, au moins, dit Talimmm.

-Tu es trop niaise pour cela. Tu n'as qu'à rester içi, je vais héroïquement trouver un moyen de retourner chez nous, dit Samcore.

-Pauvre nouille, tu ne trouveras rien, tu ne cherches pas la bonne chose, dit Talimmm.

-C'est ta mère la pauvre nouille, Talimmmonde, et si c'est comme ca, je vais écouter "Panic at the Disco!", dit Samcore.

Tu te dis que je (marre de mettre des majuscules) manque cruellement d'imagination pour répéter à chaque fois le verbe dire suivi du nom du personnage. Sache, mon ami, que c'est là aussi une figure de style.

Elle le regarda quelques minutes écouter sa merde musique particulière, puis décida de faire tout l'inverse de ce que lui avait dit le jeune homme et de ne pas rester sans rien faire, les bras croisés. Elle était comme ca, la Talimmm. Elle ramassa le bédo que s'était roulé Sam avec la lettre, la déroula, puis entreprit de la relire. L'écriture était vraiment magnifique. Si c'était un homme qui l'avait écrite, il devait être emplit de passions exaltées et de douces émotions. Ou être émo. Un peu comme Sam.

Le problème, c'est qu'elle ne savait pas lire. Alors elle chassa un écureuil, le dressa et en fit le premier écureuil savant de toute l'histoire des fics sur Soul Calibur. Ainsi donc, le petit animal lui lut plusieurs fois la lettre. Le passage leur promettant des armes attira particulièrement son attention. Un Uzi, un Desert Eagle, un M4 ou un Magnum chocolat noir-coco seraient, en effet, plus que le bienvenue.

Grâce à l'aide du rongeur, qui lui souffla sa réplique, elle murmura "Si ces armes existent, elles ne doivent pas être bien loin". Pour se donner le courage de les chercher, elle commenca par tuer l'écureuil, puis le fit griller et le dévora, avant de s'amuer à balancer les os sur Samcore, tout en le traitant de gros naze. Puis elle se leva. Il faisait froid, et l'on ne pouvait pas dire que son porte-jaretelles la protégeait énormément.

-Matt Pokora !! se dit-elle en fermant les yeux, afin de se redonner à nouveau du courage (écureuil, tu ne seras pas mort pour rien, promis).

Puis elle chercha. Chercha. Pendant des heures, elle chercha. Elle commencait à désespérer. Elle était même prête à rejoindre Sam et à écouter sa merde musique avec lui quand soudain, elle remarqua à trois mètres d'elle un panneau, où figuraient les inscriptions "LES ARMES SONT ICI ==>". La flèche de l'inscription désignait un piédestal où trônaient deux tonfas et une dague incurvée. Gloria Halleluya, elle avait fini par le remarquer !!

-Twingo ! miaula-t-elle en s'emparant de la paire de tonfas.

Pour connaître leur description, reportez-vous à l'histoire de Laïonne Wafale, elle est très explicite. Toutefois, à peine ses mains entrèrent en contact avec les poignées de ses armes qu'une tumultueuse sensation de bonheur, de bien-être se propagea en son être. Une fervente dévotion envahit son coeur, et Dieu que c'était exquis ! Elle serra encore plus fort les poignées, afin de ressentir cette vague positive plus intensément encore.

-OOOOOH OUUUUUUUUI, JE LA SEEEEEEEEEEEEEEEEEEENS !!!!!!!!!!!!!! s'exclama-t-elle, impudique.

Huhu, gourmande, va. Seulement, ce ne fut pas tout. Une vision lui apparut. Ouais, comme ca, sans crier gare. Et ce n'était pas n'importe quelle vision impromptue...car ce qu'elle vit n'était autre que Chuck Norris en train de rouler une grosse galoche à Ingrid Chauvin ! Alors toi, Lecteur, tentant par tous les moyens de me décrédibiliser (en avec ferveur, en plus de ca !), tu me demanderas, l'air ébahi "Mais pourquoi cette vision ? Pourquoi eux et pas des autres ? Chuck Norris ne devrait-il pas être sur le plateau de Walker Texas Ranger ?" Lecteur, tu me les broutes. Vois-tu, j'ai très envie de te répondre "Ta mère en bermuda". Que tu le veuilles ou non. Qui suçes des ours, par la même occasion ? Pourquoi pas, si la dame n'est pas overbookée outre mesure. Si elle n'a pas déjà une tripotée d'autres animaux sur sa liste, voilà. Mais je ne suis qu'un humble narrateur (je ne sais pas si je dois écrire narrateur, Narrateur ou NARRATEUR. Pitié, éclairez-moi de votre savoir). Je ne fais que conter ce que l'on me dit de rapporter.

Bref, toujours est-il qu'après cette torride scène (rassurez-vous, aucun ours ne se trouvait dans les parages), Ingrid Chauvin s'avanca vers Talimmm, toujours dans sa vision.

-Talimmm, tes amis comptent sur toi. Soigne-les, porte leur attention, pose pour des photos coquines, et victoire sera votre, déclara-t-elle, donc. A haute et intelligible voix.

Lorsque la jeune fille rouvrit les yeux et repris totalement connaissance, elle portait, à sa grande surprise, la même tenue que celle que cette chère et pulpeuse Ingrid arborait dans "Femmes de Loi".

-Samy !! s'écria-t-elle, le visage rayonnant. Viens voir un peu ca !

Le Samy en question tenta de cracher une glaire dans sa direction, mais il rata son coup, et finalement, elle s'écrasa sur la manche de son sweat, sans passer par la case départ, et sans toucher les 1500 euros.

-Roooh fait pas le mariole ! Viens, j'ai trouvé nos armes (bon, okay, le panneau m'a un peu aidée). Viens voir, c'est trop d'la magie, et tout !

Finalement, son CD de My Chemical Romance achevé, le gaillard décida qu'après tout, cela ne coûtait d'aller voir si la damoiselle disait vrai. Il se leva et la rejoingnit. Une fois nez-à-nez avec elle, il fut fort surpris - que dis-je, Lecteur ? - , il fut complétement éberlué, totalement omnubilé par la Talimmm Next-Gen.

-Putain t'es trop bonne ! Pour une fois !! T'as fait appel à SOS Relooking ??

-Ahah, grand fou, tu ne me croirais aucunement si je te comptais ma pérégrination !

-Et pourtant, je pense que cela s'imposera...

-Eh bien, découvre-le par toi-même ! REFLEXE !!

Elle lui envoya par surprise sa dague et il se la prit en pleine poire. Du côté plat, hein, sadique Lecteur. Maugréant, il se baissa afin de la ramasser, et au moment même où il effleura sa poignée, un halo de lumière pure jallit des cieux et l'entoura, un peu comme dans une série à tendances chrétiennes-angéliques, mais avec de meilleurs effets spéciaux. Car ma fic mérite encore plus d'effets spéciaux que les réalisations de Georges Lucas et de Peter Jackson réunis. Je ne fais pas dans le bête et insipide cinéma d'auteur français, moa, môssieur.

-Par la Sainte Vierge !!

La colonne luminescente s'était dissipée, et le garçon était méconnaissable. Il était désormais vêtu...d'un habit de Tetetubbies. Oui, Sam incarnait désormais la noble et pure candeur du prince Tinki-Winki. Sa tenue était donc pourpre, chamarée d'argent au niveau du ventre. De par son épaisseur, elle garantissait chaleur et protection à son propriétaire.

-Comme tu es beau ! souffla Talimmm. Dis moi que sous le pantalon, c'est aussi impressionnant qu'à l'extérieur, et je tomberai dans tes bras !

Il sourit, l'air coquin.

-Tu as vu, entendu quelqu'un, quelque chose ? poursuivit-elle.

-Voui. J'avais l'impression d'avoir atteint l'Eden, le Nirvana, le Kalevala, Conforama en période de soldes. Quatre êtres vêtus tels que moi s'y trouvaient. Ils écartaient toute onde négative et faisaient rire les naïfs enfants. Ils m'ont dit...que je me ferai latter la gueule dans l'épisode suivant de par ma nouvelle innocence et mon incapacité à me battre dans cette nouvelle tenue.

-Oh, Sam, c'est si merveilleux !

-Je m'excuse d'avoir été violent avec toi. Tu avais raison depuis de début. Jamais je ne me le pardonnerai, et tout ce que je puis faire, c'est de m'excuser de toute mon âme.

A la vue de ce nouveau Samcore, ni innocent, si pur, si gentil, si mignon dans son gros costume violet, si, si dièse, si mineur, si bémol, Talimmm n'avait qu'une envie. Le prendre dans ses bras, et lui faire un gros calin. De créer un nouveau monde plein de tendresse, de bonheur, de fleurs, de paix, de gentils bonhommes et de pixels baveux.

-Tu es tout pardonné, mon gros screugneugneu en peluche, dit-elle, riant. Allons donc faire rire les petits enfants et instaurer la paix dans le Monde !
-Vous feriez mieux de vérifier d'abord si la populace actuelle s'y porte garante, sales fiotes, fit sans leur dos une voix froide et insolente.

Merci à toi aussi pour le compliment, Fred. Comme quoi, faire L m'aura au moins servi à quelque chose, cette année, huhu.

Humpf...c'est en réécrivant ces épisodes que j'me rends compte qu'ils y en a certains qui me manquent, quand même. Rien que les deux zozos, là. Sam et son petit côté intellectuel hautain si charismatique...et la Talimmm, avec sa bonne humeur et ses petites phrases cultes réjouissantes. J'espère qu'un jour (proche, si possible), ils reviendront ici, rien que quelques temps...

...nostalgie, nostalgie...bref, ce n'est pas vraiment le but premier de ce topic, je m'égare, hum.

Episode génial, disont que la fic dont je rêvais (c'est à direau moins trois conneries par ligne) est en train de voir le jour.

ton souhait est exaucer edge! talimmm est revenu... je lui ai donné le lien de la fic de lion. Non! Non! ne me remercie pas! c'est tout naturel! quoique, tu a sle droit de me masser les pieds qui sont tout engourdis par le mois passé dans des chaussures de randonné. ( Et vive la randonné! dixit Véro de koh lanta)

Aaaah mais je te remercie tout de même pour cette délicate attention ! Après, si tu veux que je te masse les pieds, je me met en vente sur Ebay, je te file le lien et tu commandes ! Par contre les frais de ports, c'est pour ta pomme, gros malin, mouhouhaha !

Koh Lanta...c'est vrai qu'elle est comique la Véro ! J'avais regardé (on m'y a forcé ) l'épreuve de la randonnée (ou du moins le début), bah le moins qu'on puisse, c'est qu'elle...heu...egaye !

Zhou, ta remarque me fait immensément plaisir ! Je suis bien décidé à continuer maintenant. Par contre, dans l'immédiat ca va être chaud. Je vais essayer de la commencer cette aprèm, et de la finir dimanche, quand je rentrerai momentanément chez moi avant de repartir vers d'autres cieux. Aaah les joies du camping et de l'absence de la toile !...

J'ai beaucoup aimé, je me suis encore beaucoup marré.

J'ai plus qu'adoré le passage où Sam se voit en Tinki-Winki dans le Conforama en période de soldes.

Vraiment excellent !

Chapitre 1 : Bienvenue Au Seizième Siècle !

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Partie 3 : Sois Forte

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Décidément, le Bien ne peut jamais rester en paix très longtemps. Tu me diras, Lecteur, "Mais tant mieux ! Sinon, tu n'aurais aucune parodie d'aucune autre fic à réaliser !" Certes, jeunes gens. Et d'un autre côté, sans Mal, pas de Bien, donc le Mal, ce n'est pas si mal que ca. Brefouille, revenons à nos moutons. Non pas ceux qui se trouvent dans la bergerie, non, plutôt nos deux compères confrontés au nouvel inconnu. C'était un homme. De sexe masculin. Plutôt grand. Le visage fin, mais pas landais, auquel cas l'autochtone serait scandinave. Tiffs châtains, et...des yeux. Deux. Bleus, pour les pointilleux. Magnifique rime en "eu" que j'accomplis ici, mais là n'est point le but, mes chers amis. Son armure, qu'il avait grosse et intégrale, avec tous les accessoires compris dans l'option DeLuxe, était totalement noire. Ainsi donc, il n'y eût plus d'espoir, et ce n'est point mon ami Jonnhy qui me contredira. Car cette armure était tout ce qu'il y avait de plus tarabiscotée et effroyable, et il eût fallu être fou pour concevoir une telle chose. Ou émo.

D'un geste fulgurant, il dégaina son long katana de son fourreau, le fit tournoyer trois-quatre fois, histoire de bien impressionner la galerie, puis le projeta en l'air, dansa la Macarena, chanta le refrain de Yakalelo, puis le rattrapa et le pointa vers ses deux opposants. Il sourit de satisfaction, transpirant de peur et d'émotions. Comprend-le, Lecteur, cela faisait depuis qu'il était arrivé en ce monde qu'il s'entrainait, ce n'était vraiment pas le moment de rater son coup. Ou il aurait pu très bien le tirer. Son coup. Pas son katana. Mais je m'égare, et aucune figure de style ne pourra jamais rattraper cela. Reprenons : Talimmm et Sam étaient stupéfaits. Non pas de la chorégraphie impressionnante de l'individu, mais plutôt par la fumée verte foncée qui émanait de la lame, et du bruit de pet qui se produisit une fois l'arme immobilisée.

-C'est sale, mais c'est drôle ou pas, ricana le garçon en voyant leurs airs.

Samcore soupira, baisse la tête, la releva, s'étira les bras en se sentant les aisselles, puis prit à son tour la parole.

-Déjà, on ne dit pas sales fiotes, mais petites tapettes. Et ensuite, sache que tes blagues Carambar ne nous font pas rire. Nous n'esquissons même pas le moindre sourire, vois-tu ?...

Et l'autre de rester de marbre.

-Cesse incessement tes sottises incessantes, maroufle. En plus, j'arrive à faire des allitérations en "s", comme tu peux le voir. Et de toutes manières, je comptais bien vous tuer, tous deux. Ensuite, reste à savoir si tu auras d'assez grosses couilles pour passer avant ta petite copine.

D'un geste impérieux et hautain, Samcore fit comprendre à la jeune femme que le vrai de vrai homme de la situation, c'était bel et bien lui.

-Femelle, met toi à l'écart, le sexe faible est bien trop inférieur contre cet adversaire, lança-t-il, féministe inavoué.

-C'est réglo, fit l'autre guignol. Tes couilles sont énormes, les félicitations du conseil de classe. J'espère au moins que ta copine me paiera l'apéro, une fois que j'en aurai fini avec toi, Teletubbies de mes deux !

Le Black Saint Seiya of Shadows chargea ce bon vieux Samy. La trajectoire horizontale de son katana à l'aura pestilentiel visait son nez, afin de lui faire subir les pires tourments odorants imaginables. Pire que les dreads d'un hippie sortant d'une semaine de fiesta non-stop. Tu vomis, Lecteur. Dieu, que je te comprends. Mais n'écoutant que son courage, Sam se remémora les cours de gymnastique qu'il avait pris en primaire et effectua une galipette pirouette cacahouète, comme lui avait appris sa gentille maîtresse. Puis, il attrapa le rateau que le jardinier portuguais du coin avait laissé trainer dans le coin, et faucha les jambes de l'assaillant. Qu'est ce qu'il aurait pas fait, avec un peu de désherbant.

-Par les couilles de Saint Georges !!

C'était le moment d'imposer sa suprêmatie. Il grimpa sur l'homme en armure noire, puis entreprit de sortir de son costume (décidément plein de surprises) une bouteille de Stef Cola Ecoplus. Et là, horreur, il la lui fit BOIRE !!! Le malencontreux buveur ne put qu'hurler, la bouche dégoulinant de l'infâme liquide, devant tant de souffrances. Puis Sam voulut l'achever en le vaccinant avec le même liquide, afin qu'il se répande dans tout son sang.

-Tu es très fort pour avoir survécu à la consommation de cette boisson maudite, mais résiste donc à CA !!!!

Hélas pour lui, l'autre parvint à s'écarter de la trajectoire de CA !!! et évita la piqûre. L'aiguille vint se loger dans la terre humide, qui par la suite, ne fertilisa plus que des légumes radioactifs génétiquement modifiés. Un coup à mettre en rogne José Bové. Son adversaire cracha sur le bras de Sam ce qui lui restait de Stef Cola Ecoplus dans la bouche. De la fumée se dégagea de la parcelle de peau rougeoyante visée. Il préféra éviter momentanément le combat plutôt que de continuer dans de telles conditions. Il fit un grand bond en arrière, retrouva son équilibre, puis fixa des yeux l'autre brute, la bouche encore dégoulinant de mousse.

-Tu es décidément un Scapin, bon à ne faire que des fourbeeeriiiies, obseva-t-il. Mais n'aie crainte, je te branlerai du foutre foutrai une branlée, mécréant !

Le ténébreux chevalier se releva tant bien que mal. Il n'avait vraiment pas l'air dans son assiette. Tu sais Lecteur, comme quand toi tu as une gueule de bois monstrueuse, mais que tu dois quand même te lever tôt pour aller au boulot, ou pour conduire ta petite soeur à l'école. Mais les lèvres du noir combattant ne cessait d'écumer, et des flots de liquide noireâtre continuait d'être éructé de sa bouche. Ahah, le larbin, il s'était fait avoir.

-Batârd...tu ne sais pas dans quoi tu t'es conduit...ma puissance est incalculable ! Moi-même j'ai des difficultées pour la calculer !!

-La prochaine fois, je couperai mon Stef Cola Ecoplus avec du vin rouge Beloison d'Espagne, et tu ne seras même plus vivant pour m'en dire des nouvelles. Qui es-tu donc, toi qui te tiens encore debout, tel Rahan, enfant de tous les Hommes ?

-Mouhouhahaha, jamais je ne te révèlerai ma véritable identitée, vil vilain !

-As-tu un pseudonyme, alors ?

-Je suis l'homme-qui-disait-son-pseudonyme-afin-de-garder-secrète-son-identité-véritable-alors-pour-ca-il-dit-son-pseudonyme-afin-de-garder-secrète-son-identité-véritable-alors-pour-ca-il-dit-son-pseudonyme-afin-de-garder-secrète-son-identité-véritable-alors-pour-ca-il-dit-son-pseudonyme-afin-de-garder-secrète-son.

-Oh, tu n'es donc pas L'homme-qui-s'appelait-l'homme-qui-disait-son-pseudonyme-afin-de-garder-secrète-son-identité-véritable-alors-pour-ca-il-dit-son-pseudonyme-afin-de-garder-secrète-son-identité-véritable-alors-pour-ca-il-dit-son-pseudonyme-afin-de-garder-secrète-son-identité-véritable-alors-pour-ca-il-dit-son-pseudonyme-afin-de-garder-secrète-son ?

-Gné ? Laisse béton, sale Jedaï du mercredaï ! Tu mourras ! J'espère au moins que tu sais combien font 2+2 !

-Tout le monde sait que 2+2 font 81, homme bestial, et qui plus est, vu ton état, je ne vois pas comment tu pourrais me tuer...

-Attention mon Samy(qui est un peu amoureux de moi mais moins que l'auteur de cette fic, donc), cria soudainement Talimmm, derrière toi !!!

Le Samy en question se retourna se se retrouva nez-à-nez avec un ectoplasme. Son anatomie était exactement la même que celle de son adversaire, et il possédait la même armure et la même lame que lui, excepté que la surface éthérée de celui-ci était composé de la lueur verte qui émanait du katana de l'autre branquignol. Et il y avait l'odeur aussi. Bon Dieu, Lecteur, puisses-tu ne jamais avoir à renifler une telle odeur.

-Enfer, Damnation et Rupture de stock aux nouveaux commerçants U !! Un fan...un fanfan...un fantôôôôôme !

Non, désolé de te décevoir, mais Scoobidou et tous ses amis n'arrivèrent point pour le capturer et le démasquer, ils se sont faits virer à la frontière par le passeur. Dommage, car l'apparition, avec la même vitesse ô combien fulgurante que son même de chair, envoya un coup d'épée à notre jeune héros. Celui-ci était trop abasourdi pour s'en rendre compte, et là, tu te dis, Lecteur, qu'il en faut vraiment peu pour déstabiliser le premier connard de base venu. Tu n'as pas tort, tu aurais fait exactement pareil. Silence. Puis, ce même jeune héros remarqua enfin que l'apparition venait de lui couper son bras droit. Ahah, la bonne blague. Il se retourna vivement vers l'original et hurla.

-Enfoiré !! Un costume tout neuf !!!

-Les bras t'en tombent, hein ! Mouhouhahaha !!! Et ce n'est que le débuuuut !

-Tu as hommis un détail, crevure ! Grâce à mon nouveau super costume calinou et à mes nouveaux super pouvoir, je peux désormais me transformer en Super Saiyan Telettubies ! Et je préfère te prévenir que j'ai en réserve encore plus de transformations que Sangoku et Freezer réunis ! Tel Steven Seagal à force d'entrainements, je devriendrai de moins en moins vincible, et donc invincible !!

Ainsi, il se transforma, et son nouveau physique gagna des cheveux décolorés et hirsutes, du poil au torse et une grosse bite. Et je vais, Lecteur, te narrer le combat dans ses grands chapitres, car trop long pour être entièrement raconté, car une fois qu'un Super Saiyan Telettubies apparait, il faut environ 23 saisons et 475 épisodes pour achever le récit d'un combat. Hors, en tant qu'humble Narrateur, je me dois de veiller à ce que l'ennui ne te prenne pas. Consequently...

Le spectre vert du chevalier noir blesse Sam avec son katana.
Sam, à nouveau blessé, décide de se transformer.
Le spectre vert du chevalier noir blesse Sam avec son katana.
Sam, à nouveau blessé, décide de se transformer.
Le spectre vert du chevalier noir blesse Sam avec son katana.
Sam, à nouveau blessé, décide de se transformer.
Le spectre vert du chevalier noir blesse Sam avec son katana.
Sam, à nouveau blessé, décide de se transformer.
Le spectre vert du chevalier noir blesse Sam avec son katana.
Sam, à nouveau blessé, décide de se transformer.
Le spectre vert du chevalier noir blesse Sam avec son katana.
Sam, à nouveau blessé, décide de se transformer.
Le spectre vert du chevalier noir blesse Sam avec son katana.
Sam, à nouveau blessé, décide de se transformer.
Le spectre vert du chevalier noir blesse Sam avec son katana.
Sam, à nouveau blessé, décide de se transformer.
Le spectre vert du chevalier noir blesse Sam avec son katana.
Sam, à nouveau blessé, décide de mourir.

Ainsi, les frasques épiques de ce Cher Sam s'achevèrent ici, car maintenant, il est mort, mort, MORT MOOORT MOOOOOOOORT !!!!!!!!!!! Plus mort, tu meurs. See you later in the Kingdom of Valhalla, donc.

-My Godness, je n'arrive pas à y croire, murmura Talimmm, je...je dois rêver...

Eh non, dulcinée, tu ne rêves point. Mais n'écoutant que sa hardiesse et sa démentielle vivacité d'esprit, elle fonca sur le Dark Knight. Celui-ci, prévoyant, extirpa de sa poche le nouveau magazine Closer et le lança à quelques mètres de lui. La trajectoire de la course de Talimmm en fut donc totalement modifiée, et plutôt que d'aller finir empallée sur l'épée/le dard (biffez la mention inutile) de l'assassin, elle termina sa lancée couchée sur le ventre à feuilleter l'exquise revue. Hélas, et c'est là que c'est trop fourbe, c'était le numéro avec les photos de Gérard Schivardi sur une plage naturiste. Notre héroïne, en voyant cette insoutenable et immonde vision, vomit tous les petits pots Blédi-chef Nourrisson qu'elle avait ingurgité avant d'être envoyée en ce monde. Lorsque elle eut achevé le larguage des troupes liquides hors de sa bouche, elle tourna lentement la tête vers les deux hommes. Elle vit le tueur, assis tranquillement en tailleur et avec une carte du menu dans les mains, en train de discuter calmement avec le Samcore mort éventré.

-Mmmh eh bien, garçon, j'hésite, qu'avez-vous à me proposer ?

-Monsieur, lui répondit Sam, je puis vous recommander mes tripes farçies à l'ail, savoureuses en la saison, ainsi que mon coeur encore palpitant à la broche. Pour accompagner, je possède un poumon savoyard qui...

-STOP ! Cessez de me faire languir ! J'ai fait mon choix, je prend tout, tout, oui tout !!

-Un choix de gourmet, monsieur. Je vous souhaite un bon appétit.

Et le grand dadais entama son repas, vidant Samy de sa sainte chair. Talimmm s'en voulut. Aaah, si seulement elle avait eu son chat, en ce moment même, il aurait peut-être pu faire quelque chose, lui ! Mais elle avait tort de s'en faire, et ce pour une raison, Lecteur, que je vais t'expliquer. L'actuel président du pays, en effet, n'est autre que Jean Marie le Stylo (il a prit un nom encore plus français, passque le Pen, c'était too much rosbeef). Or, la mère de la chatte de Talimmm (l'animal) était la cousine d'un ami de voisin de palier d'une connaissance qui avait des origines ethniques issues d'Afrique Noire. Ainsi donc, à peine le chat aurait-il débarqué ici que ce bon vieux Jean Marie l'aurait expulsé et renvoyé en Afrique. Se relevant, Talimmm ne pu que grommeller que la prochaine fois, elle votera De Villiers. Cependant, l'avide dévoreur releva la tête et lui lança :

-Eh, meuf, avant de me quitter, j'espère au moins que tu vas me payer ta chatte !!! (Pas l'animal...)

C'en fut trop. Dégoûtée par tant de vulgarité et de manquement à la tradition de la Chouquette Montpellierenne, notre amie s'enfuya, la tête emplie de terrifiants souvenirs que seul un fût de 10 litres de bière d'Abbaye Belge pourrait effacer. Et là, dans cette fic comme dans l'originale, tu pourrais te demander, Lecteur, "Mais pourquoi l'autre énergumène ne la pousuit-elle pas ?". C'est une bonne question, et je te remercie de l'avoir posée. Et je vais de suite effacer la maladresse de mon prédecesseur en assurant que le monsieur en question avait golf, et qu'il fut donc dans l'incapacité d'entamer une quelconque poursuite. Il nous a d'ailleurs envoyé une lettre pour s'excuser. C'est l'intention qui compte.

Ah dans ta version le méchant en armure toute noire avait golf ? Dans la mienne, il voulait simplement terminer la dégustation de son repas en paix...

Bon, cette fois, j'ai rigolé à chaque paragraphe c'est vraiment TROP fort ! Le Stef Cola Ecoplus, les couilles de Saint Georges, la parodie des épisodes sans fin de DBZ et la chatte (l'animal) de Talimmm/Ingrid Chauvin (Ageha ça sonne mieux dans un texte)... J'étais écroulé !

Je pense même que je suis plus pressé de voir LA SUUUIIIIITTTEEEE de ta fic que toi de voir celle de la mienne.

Morteeel si on puis dire, la suite et vite !

Quel dommage que je ne puisse entamer l'écriture de la suite avant samedi soir, c'est vraiment...ballot ?

J'ai cette fois rattrapé tout mon retard puisque je viens de terminer la lecture de ta fic : totalement décalée, comme on l'aime !
Bravo, bravo, c'est vrai que c'est bien foutu. Je suis heureux que, toi aussi, tu te sois demandé pourquoi le gars en noir ne poursuivait pas Talimmm. Sympa le clin d'oeil "Talimmmonde". A quand les autres ?

Chapitre 1 : Bienvenue Au Seizième Siècle !
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Partie 4 : Maudits

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Un, deux, trois, quatre...dix...cent...mille...heu...plein de flocons de neige flottaient silencieusement autour de lui. Il y en avait à perte de vue, en haut, en bas, à gauche, à droite, ces soirées-là, on drague on branche toi-même tu sais pourquoi. Y en avait même qui avaient eu l'outrecuidance de se poser sur lui, sur sa tête, dans ses veuchs', et cela le lava un peu, ce qui inquièta notre protagoniste, qui aimait s'enfermer dans la saleté la plus crasseuse, tel le 100% pur porc qu'il était. Ce qui n'aurait jamais été le cas de ta mère, car ta mère, elle est tellement maigre que quand elle se promène lorsqu'il neige, les flocons arrivent même pas à se poser sur elle. Bref, blagounette à part.

Une blagounette, c'est comme une blague en plus petit, oui, Lecteur.

-Putain mais c'est quoi ce pays ? s'interrogea Anussim, grelottant. Il doit faire au moins -8000°C ! En plus, je suis sûr qu'il n'ont même pas de Burger King !!

N'aie crainte, Nunus, en France non plus il n'y a plus de Burger King depuis 1997, et les 1% de français ayant voté José Bové ont eu tort, car l'on ne puis pas dire que cet énergumène les aurait fait revenir. Espérons que notre cher président, lors de son retour des States, ai signé un contrat pour en réinstaller, car bon, Quick et Macdo, merci bien, hein ! Franchement, Lecteur, tu vois sur un panneau publicitaire un bon gros BigMac, chef-d'oeuvre de la gastronomie Ronaldienne, avec de gros steacks juteux, une salade généreuse et du fromage faisant saliver n'importe quel être sain d'esprit. Alors toi, t'en commande un, t'ouvres la boîte, et sur quoi tu tombes ? Une sorte de merde aplatie entre deux tranches de pain à l'origine douteuse. Et dès que t'essayes de t'en mordre sauvagement une tranche, t'as la moitié d'la garniture qui se casse la gueule. Non, vraiment, nous sommes sacrément en retard, comparé à ces bougres de ricains qui boivent pas de ricard. Et Nunus avait perdu son chemin, qui plus est. Non, vraiment, de qui se moque-t-on ? Là, c'est vraiment le bouquet...

-Pourquoi n'avais-je pas plutôt commandé un MacDeluxe ?! grogna Anussim en se cognant le front avec un poing américain. Son pain convenable, sa garniture bien fournie et son exquise sauce poivre valent bien mieux que ce BigMac de mes deux (ses deux quoi ? Ce que vous voudrez, vous qui suivez goulûment mon histoire). En plus, comme ca, j'aurais pu le donner en offrande sacrée à Laïonne, pour ne pas qu'il cause moult effusion de sang ! D'un autre côté, en aurait-il été vraiment capable ?? Ce gros doudou en guimauve et au regard de fraise Tagada ne l'aurait jamais fait, j'en suis sûr et certain, maintenant ! Et moi je suis un adepte du Happy Meal pour être tombé dans cette fourberie...un putain d'adepte du Happy Meal !!

-Cesse de suite ces brailleries, les jouets Action Man seront bientôt de retour dans la Magic Box. Et puis, on le sait tous que tu préfères manger du caca.

Surpris, Anussim sortit une paire de Magnum (pas les gros trucs remplis de crème vanille glacée qui coule à flots dès qu'on croque le chocolat, les armes), se retourna et déchargea sur l'inconnu l'entière capacité de ses cartouches. Une fois les chargeurs vides, il dévisagea du regard l'autre jeune homme, le corps désormais fumant et encore plus troué que celui d'une punaise aveugle homosexuelle. Si tu veux sa description, Lecteur, reporte-toi au chapitre précédent. Car c'est lui, lui, LUI, le vil assassin !

-Oh, navré, je n'avais pas encore tiré mon coup (de Magnum) durant cette fic. Qui est-tu, ô mystérieux et ténébreux soubresaut ?

Le ô mystérieux et ténébreux soubresaut lui tira sensuellement la langue tout en faisant un clin d'oeil coquin.

-Dans le chapitre précédent j'étais l'homme-qui-disait-son-pseudonyme-afin-de-garder-secrète-son-identité-véritable-alors-pour-ca-il-dit-son-pseudonyme-afin-de-garder-secrète-son-identité-véritable-alors-pour-ca-il-dit-son-pseudonyme-afin-de-garder-secrète-son-identité-véritable-alors-pour-ca-il-dit-son-pseudonyme-afin-de-garder-secrète-son. Mais now, je puis révèler que mon blaze est Dabilahro, et c'est Hachement intime comme blaze, alors utilise-le avec parcimonie. Et pas de problème pour les balles et les trous, je viens de faire un golf, je suis habitué, maintenant. Je suis encore plus à ton service que les services Darty, même si je pense que Lion n'appréciera que modérément cela. Mais bon, je lui donnerai un Malabar à la Barbe à Papa et un bol de riz, peut-être que ca le fera changer d'avis.

-Par tous les dieux de l'Olympe olympieusement olympique, tu connais Laïonne Wafale ?! s'étonna Nunus

-Certes, junhomme, certes. Je le connaissais déjà en long, en large et en travers au vingt-et-unième siècle.

Anussim remit son pénis en place en son string Léopard, perplexe (Anussim, pas le string. Ni le pénis, d'ailleurs. Cesse donc de jouer ton ignorant, Lecteur.)

-Mollo, viaillhomme, mollo. Tu voudrais me faire croire que nous sommes en une époque où la drogue, l'alcool et les putes n'existent pas encore ?

-Ces trois choses sont ancestrales et éternelles, couillon de la lune. Mais par contre, je peux t'annoncer officiellement que les Telettubites n'existent pas encore. Enfin, disons que j'ai éliminé le premier de l'espèce.

-NOOOON !!! Jamais, JAMAIS je ne croirai une telle atrocité ! Tu mens, ils ne peuvent ne pas exister !

Dabilharo jeta sur Nunus un regard attendri, mais il alla le récupérer après, car bon, c'est bien beau de jeter ses affaires, elles peuvent parfois resservir un autre jour. Il souriait d'une manière fort niaise, d'ailleurs, et Anussim pensa en son for intérieur que l'énergumène avait trop regardé l'Île aux Enfants lors de sa tendre et candide jeunesse (ne rie pas, Lecteur, ca vaut pour toi aussi). Sûrement un échappé de l’asile psychiatrique le plus proche. Cela expliquait peut être comment il connaissait Lion, qui lui avait plutôt l'air d'un psychopathe que d'un imbécile heureux, mais ils s'étaient peut être rencontré dans une rencontre inter-établissement. Non Lecteur, tu ne rêves pas, c'est bel et bien une phrase qu'avait proposé le Nunus forumeur après lecture de l'épisode. Car dans mon immense bonté d'âme, je daigne reprendre les répliques des autres pour les insérer en ma magnifique et flamboyante fic. D'ailleurs, si tu as une idée, toi que me lit, n'hésite pas, et ainsi, jamais ne se tarira la source de l'inspiration divine.

-Nan, je ne mens pas, je ne t'ai révélé que l'indicible et terrible vérité ! Il va falloir trouver autre chose pour occuper tes matinées, mon p'tit bonhomme !

-Le petit bonhomme te chie dessus et se torche avec ta sale gueule, grosse boule de merde !

-Oh putain alors toi tu vas te détendre, sinon tu vas te la prendre, ta rouste !!! tonna Dabi en frappant Nunus, tel Thor frappant un géant de son surpuissant marteau.

L'adolescent encaissa le coup aussi bien que le gardien de l'équipe du Zimbabwë aurait encaissé un tir d'un buteur Brésilien, ou même Anglais ou Allemand, c'est à dire de fort mauvaise manière. Qu'on se le dise, Lecteur, les Zafricains ont beau avoir grandi au beau milieu de moult lions, girafes et Elfes Sylvains, cela n'améliore guère leurs qualités au niveau du dribble et de la frappe. Tandis que quand tu quand tu nais et grandis soit dans l'univers des bars enfumés, soit dans la galaxie des chaudes fiestas et des gros nichons, bah tout de suite tu sais marquer des buts. La vie est mal faite dis-tu, Leteur ? Je ne te le fais pas dire, surtout que je viens d'écrire Leteur à la place de Lecteur. Ce doit être dû aux quelques Pelforth et Foster's que je viens d'ingurgiter. Mais toujours est-il que Dabh...Dalhb...le mec qu'a une armure noire jeta Nunussounouchet sur son épaule 100% élevée en plein air et au grain et marcha vers les Evil Auras qui émanaient des trois autres zozos de l'épisode 1.

-Sale mioche, marmona l'homme-que-je-me-souviens-plus-le-nom-et-que-j'ai-trop-la-flemme-de-regarder, en palpant les voluptueuses fesses d'Anussim.

Car il faut savoir, toi, Geek qui me lit, que Dabilharo (ayé, je m'en suis souvenu) était un fin pervers. Et encore heureux que le bougre ne se soit pas lancé dans le catholicisme et ne soit pas devenu curé, sinon il aurait violé le jeune homme, comme l'aurait fait tout curé qui se respecte. Mais la religion c'est un peu nawak, t'sais. On ferait bien mieux de tous se convertir à l'Odinisme, comme ca on se bastonne, on fait sauvagement l'amour à de fraiches et pulpeuses Valkyries et on boit de la bière et du caleva jusqu'à plus soif. Ca, c'est réglo. Mais cependant, le ténébreux guerrier avait passé son CAP chrétien-inquisiteur et trouvait cela jouissif de palper le pauvre évanoui, tout en passant avidement sa langue aux points stratégiques. Il faut dire qu'il avait la peau tendre et ferme, le putain de Nunus.

-Nan mais attend ! Quand y a une nana que j'aime pas qui m'enregistre, je dis "Oh putain elle est moche ! Qu'est ce qu'elle est moche ! Hop j'te bloque, et j'te supprime", contesta l'interessé, de par cette phrase qui, d'ailleurs, n'a aucun rapport avec le sujet catholique qui nous préoccupe.

Puis il arriva. C'était une bâtisse à l'aspect lugubre et repoussant, un peu comme Zhou qui court tout nu dans la ZUP de Poitiers en filmant des gens qui se livrent à la filmographie d'une scène douteuse. Il ouvrit la poporte des p'tits chats et trouva Lion et ses deux escl...les deux autres putes. Soyons réglos l'un envers l'autre lecteur. De nos jours, l'on catalogue les filles de "salopes", de "coincées", de "chaudasse" ou je ne sais quelle abracadabrantesque appelation. Cessons ces préjugés, ces cataloguements débiles. Appelons-les toutes "putes" et roulez jeunesse. (L'auteur tient à signaler que ces propos ne s'engagent en aucun cas auprès des deux charmantes dulcinées évoquées). Bref, tout ce beau petit monde avait entreprit la lecture d'une lettre sortie d'on ne sais où.

-Okay, tas de p'tites pucelles, fit-il en entrant dans la bergerie. Je vois que vous n'avez pas fait vos communistes et que vous avez fait un effort pour trouver la missive. Et vous avez, de par la même occasion, pécho vos armes, et ainsi vous avez pris connaissance de la raison pour laquelle nous valdinguerons quelques temps ici.

Dix paires d'yeux interrogateurs étaient désormais rivées sur lui (les trois pucelles en question, cinq moutons et deux chauves-souris). Apparemment, il avait ouvert trop vite son clapet. Ou alors il était aussi beau et musculeux que Mister Univers. Ou alors les trous fumants creusés dans tout son corps attiraient l'attention. Bref, tant de suppositions plausibles.

-Bah, Dabilharo, est-ce bien toi que je vois de mes yeux vus ? interrogea Lara. Et ton armure, où l'as-tu trouvée ? Au marché aux puces entre un Godemiché et le premier album de Tokio Hotel ?

-Oulà ! Je pense que quelques explications s'imposent !!

Il jeta Anussim dans une machine qui en fit du pop-corn, puis on le mangea et on eu tous une belle diarhée, et la chiasse se recomposa, entrainant à nouveau Nunus dans le monde des vivants. Puis il ramassa la lettre, s'éclaira la voix (avec une lampe ? Tu n'y penses pas, Lecteur !!) et déclara :

-"Lion, Léona, Lara et Anussim, c'est à dire grosse pute, grosse pute, grosse pute et grosse pute, car il ne faut pas cataloguer les gens. Youkaidi youkaida, bienvenue au seizième siècle tralala poum poum. Pourquoi êtes-vous ici ? Pour inventer l'électricité, me préparer un café bien serré, m'acheter un tube de 100 et accessoirement gagner une guerre. Vous aller battre, tuer, déraciner, moissonner, passer l'aspirateur - et autres champêtres activités - nos adversaires car ils sont plus beaux et moins grosses putes que nous. Une bande de gais lurons gueux venant de la même époque que vous-mêmes et qui ont atteri ici en de meilleures conditions que vous, qui plus est (surtout le jeune homme aux longs cheveux de la partie 3 du Chapitre 2). Vous les connaissez un tipeu, sans doute. Mais sachez que vous allez devoir faire vos gros orcs et les exterminer tous, même s'ils essayent de vous offrir un Burger King ou une glace Stracciatella.

Votre mission si vous l'accepetez (et croyez-moi, vous y êtes bien obligés, d'ailleurs) sera de vous rendre en une vieille cathédrale dans le pays des Boches, au Nord-Est, qui en a vu passer, des couillons, assurément. Vous pourrez à loisir enfermer quelques adversaires dans un Macdo et les forcer à y servir des clients crasseux et diarrhéeiques pour le restant de leurs jours, le dernier doit cepedant périr en cette cathédrale. Si par malheur les trublions sirotent tous un café à six pieds sous terre avant d'avoir atteint cet endroit, alors ce serait match-nul et pas de possibilité de tirs au but, ce qu'évidemment, personne ne souhaite, n'est-il pas ?

Des armes vous seront octroyées (et là, vous êtes carrément obligés de les accepter !) et vous accompagnerons tout au long de vos périple. Vous pouvez les nommer Rex ou Médor, si le coeur vous en dit. Elles ont toutes été moulées dans les démoniaques pâtisseries de l'Enfer à partir de fragments et de raisins secs tirés de la transcendentale épée maléfique, Soul Edge (cependant il tient bien l'alcool, alors pas la peine de suivre ca au pied de la lettre, merci). Grâce à elles, vous sortirez de la torpeur de votre crise adolescente et deviendrez de véritables sbires démoniaque, pourfendeurs de l'anti-vide, supports du Sheol et adhérants au Parti Communiste. Vous serez, comme qui dirait, de sacrés winners.

De petits défis vous seront parfois lancés, un peu comme si vous jouiez à Mario Party 8. Cependant, point de naïve ringardise ici. Je ne vous en dit pas plus pour le moment, vous devez être bien assez retournés comme cela, mais je vous recontacterai pour vous donner de plus amples informations (d'ailleurs si vous pouviez me retourner quelques enveloppes et des timbres, cela m'arrangerait, merci).

Regardez des deux côtés de la route avant de traverser."

-....heu...qui est une grosse pute ?! C'est une grosse blague ? s'insurgea Léona.

Dada déchira la lettre et posa son regard bleu layette sur la damoiselle.

-C'est toi et tous les autres, les grosses putes, et que nenni, ce n'est pas une grosse blague ! Vous avez été choisi afin d'accomplir moult nobles chantres épiques pour vaincre les forces de Soul Calibur et instaurer la première dictature médiévalo-fasciste du monde, et même qu'on pourra augmenter la TVA après, pour faire chier Fred. D'ailleurs j'en ai occis un bien moche, tout à l'heure. Mais d'autres de ces bacilles pullulent, et pas de temps à perdre. Telle l'Agence Tout Risque, il nous faut intervenir !!

Il commenca à chercher les armes, mais dans l'immédiat, il ne trouva même pas Charlie. Mais en éventrant et en retournant les bottes de paille, il tomba sur ses lunettes et sa canne, que qui n'est pas si mal, car une fois l'énergumène et le parchemin trouvés, bah tu peux tourner la page et passer au niveau supérieur. Il était tellement concentré dans son ardu labeur qu'il ne remarqua même pas que Lion et Lara le regardaient avec un air amusé, l'un avec une Kro à la main, l'autre avec un Coca.

-Hé Dada (c'est plus simple, Dada), si lors de notre rencontre inter-établissement j'avais su qu'en plus d'être un imbécile heureux tu étais un psychopathe, tu aurais pu t'inscrire avec moi pour voir ma psy et comme ca, on aurait eu droit à un tarif de groupe et ca aurait diminué le prix ! Mais tu n'en a rien fait. Egoïste ! s'indigna Lion en allumant une Gauloise (c'est épique, les Gauloises).

Il en offrit une à Lara mais la fit tomber par terre, car le Lion est fourbe et joueur, puis en offrit une autre à sa soeur, car il avait, au fond, grand coeur.

-Collection Printemps-Hiver 1712, non ? dit Lara en observant l'armure de Dabilharo. La finition est acceptable et la matériel est plutôt résistant, mais c'est tout. La couleur est horriblement laide, le design laisse franchement à désirer, et je ne parle même pas des courbes. Quant à ces immondes pointes, tu ferais mieux tout de suite de les ôter. Mais tu le fais exprès de porter cela ? C'est un choc traumatique qui a entrainé cette décision ? Tu le vis bien ? Tu veux qu'on en parle ? Portais-tu les sous-vêtements de ta mère lors de ton enfance ?

Rira bien qui rira le dernier du bataillon. Pierre qui roule est sous roche, mais bière qui mousse amasse la foule.

-...Tu as vu le dernier Harry Potter ? Tu veux mon doigt ? Tu as déjà testé le cannabis ? Tu as déjà conduit une Lada ? Est ce que tu as survécu à la conduite de cette Lada ? Est ce que tu trafiques des armes ? Est ce que la terre est ronde ? Dieu me voit ? Pourquoi l'abeille coule ? Pourquoi est-ce que je ressens une attirance sexuelle est bestiale envers le Coca ? continua Lara.

Anussim reprit lentement conscience et fini par se redresser. Il se caressa délicatement son hématome et ressentit une indicible envie de manger du caca.

-Mon mien de Nunus à moi que j'ai que c'est mon mien ! hurla Lion.

Il se leva et trébucha sur une peau de banane, régla l'addition, remit de l'argent dans le parcmètre, alla vérifier la cuisson de la dinde, puis se jeta sur le pauvre son sien de Nunus à lui que c'est son sien en le serrant dans ses bras puissants (ou pas).

-Putain Nunus, tu connais pas la dernière ?!!! continua de crier celui-ci en postillonant ses entrailles sur lui. On doit se battre contre des gentils monsieurs et des gentilles madames, et toi, tu es un Evil Underground Dark Medieval Black Death Doom Nunus of the ShadowSword of the Power of the Darkness of the StarFire in the North Abyss of the Dark Forest in the Evil Kingdom of 1712 ! C'est même plus Paaaaagan, c'est Saaaaaatan !!!

Il éclata de rire, tout fier de sa tournure de phrase. Et sa soeur l'imita, car entre membres de la même famille, faut bien se tenir les coudes, lors des moments potaches. Même qu'elle failli s'étouffer avec la fumée de sa cigarette, ce qui aurait causé la première mort débile de la fic. Mais avant de rattraper Zhou, à ce niveau là, il y a encore du chemin !

-"Grâce à elles, vous sortirez de la torpeur de votre crise adolescente et deviendrez de véritables sbires démoniaque [...] adeptes du Parti Communiste", susurra Dabilharo.

Elles étaient là. Pas ici, pas là-bas, pas à droite, pas à gauche, pas en Afrique (avec la chatte de Talimmm), pas chez ta mère, pas dans tes paquets de Frosties, mais là et bel et bien là. Tu as compris, Lecteur ? Bon. Elles étaient là...et elles étaient belles ! Un long fouet à lames, une paire de dagues, cinq poignards et une bouteille de Coca géante. Le noir chevalier les ramassa toutes puis alla les déposer au centre de la bergerie. Le silence devient total, donnant une impression de vide, comme si l'on se trouvait dans le cerveau d'un fan de Booba.

-Heureusement que l'avortement n'existe pas encore, clama-t-il solennellement.

Tout ce beau petit monde désirait parler, se lever, prendre les armes, papoter et quitter cet endroit. Mais personne ne le put, personne n'en eut la force de bouger, de parler, même pas d'esquisser le moindre geste. Tous étaient victimes d'une torpeur paralysante, d'une léthargie consciente, d'une immobilité indésirable. Tous ne purent que contempler cette chose vers quoi convergeaient tous les regards et forçait le respect...

...ce putain de bougre de frelon de merde qui avait eu la !§£*% @# idée de se poser sur ces armes, lui et son %$ £!!#&? de gros dard pointu et menaçant. Salaud !!

PTDR ! Sincèrement le meilleur épisode depuis même l'ancienne fic.

C'est vraiment n'importe quoi. La quantité de blagues stupides à la ligne est assez impressionnantes. Intéressant dans le genre "plus absurde tu meurs".

"Oh putain elle est moche ! Qu'est ce qu'elle est moche ! Hop j'te bloque, et j'te supprime"

Tu as aussi des références bien obcures. Fallait le connaître celui là.

Toujours aussi excellent ! De mieux en mieux même, je dirais !

Cette fois, je ne pourrai pas te faire l'inventaire de tout ce qui m'a fait rire parce que sinon faudrait que je fasse un véritable copier/coller de l'épisode...

En tout cas continue comme ça c'est TRES drôle, j'adore !

Clément le no-life est plutôt connu ^^

Ouaip d'accord, c'est de mieux en mieux je pense.
Je proteste quand même, je ne me suis pas promené tout nu dans la ZUP pour filmer, j'ai utilisé un satellite espion de la NASA.

Ceci dit continue parce que j'adoooore, peut être pas avec la même intensité que Philippe Katerine mais c'est du lourd.